Etat des lieux
Les molécules utilisées pour le désherbage des zones non agricoles (glyphosate, aminotriazole, diuron, mécoprop,...) sont régulièrement détectées dans les eaux superficielles et souterraines.
Responsabilité de chacun
- Les communes sont des consommateurs non négligeables de produits phytosanitaires
- Les risques de transferts de produits phytosanitaires vers les rivières sont beaucoup plus importants en zones urbanisées (surfaces imperméables ) que sur des terres agricoles
- Les zones urbaines sont souvent proches d’un point d’eau ou connectées directement au réseau d’évacuation des eaux pluviales, d’où un transfert rapide sans dégradation préalable des molécules
Diagnostic
Un audit sur les pratiques phytosanitaires des communes révèle :
- beaucoup de mauvaises pratiques (surdosage, déversement dans les égouts...),
- une non-conformité des locaux de stockage, des équipements de protection individuelle, des produits utilisés...
- un manque flagrant de formation.
Actions
La prévention des pollutions est un enjeu majeur en matière de santé publique et de protection de l’environnement. La réduction des sources de contamination des eaux est donc une priorité.
La charte d’entretien des espaces publics a été créée en Basse-Normandie en 2006 à l’initiative de la FREDON pour accompagner et valoriser les communes qui s’engagent dans une démarche de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires. Elle est reprise dans plusieurs régions de France :